La cage (2021)
Moulages en résine de mon propre corps incrustés de pointes, plantes, papillons, fer.
Expression d’une pensée libre emprisonnée dans un corps qui vieillit et s’érode inexorablement.
Le corps et l’esprit traversés de lumière de part en part, Image du V.I.T.R.I.O.L alchimique au travers d’une vie.
Musique et sculpture par @lejolylucile
Vidéo par @isolbuffyphotography
Hypersensibilité (2021)
Cette pièce est une réflexion sur l’hypersensibilité et l’effet de nos actions et celle des autres sur l’environnement à travers ce spectre. J’y ai utilisé des gélatines de Polaroid en forme de larmes incrustées manuellement dans de la résine pour y évoquer des fragments de souvenirs légèrement dénaturés et figés. Ce sont des photos que j’ai prises moi même avec un Polaroïd 660AD vintage reflétant des émotions parfois belles, parfois dures, tantôt complexes, tantôt simples et pures. En étudiant les larmes on constate qu’elles cristallisent différemment en fonction des émotions qui en sont à l’origine. J’ai pensé que cela pouvait avoir une importance dans son impact sur ce qui les reçoivent. L’œil du haut est une modélisation accueillant un miroir interactif. Le socle, réceptacle, accueil lui des végétaux de toutes formes et aspects, modélisations dans l’environnement de ces larmes cristallisées se transformant en émotions de toutes sortes et de formes aussi complexes qu’elles.
Blocks (2021)
J’ai monté chaque pièce de ce projet comme on nous élève : dans un même moule qui s’épuise et se déforme au fil des générations. Un moule ou on se doit d’être toujours transparent, bien en vu, que ce soit sur les réseaux, dans la société ou au regard du system. Une structure morcelée où nous sommes tous collés les uns aux autres et pourtant scellés dans notre propre block par peur de son prochain. C’est une critique de notre société, tout comme un hymne à ma génération qui cherche à faire de cette situation une force ou on se serre les coudes pour être plus solides ensemble… du moins dans mon cercle. J’ai pour cela pris des photos d’amis qui ont tous de belles valeurs qui me sont chers et qui pourtant ici ont un air très austère. Chaque photo a été coulée dans de la résine puis dans du béton dans le même moule selon plusieurs techniques et densité de matière pour symboliser l’aspect unique des identités. J’ai mis près de 3mois à prendre les photos, conceptualiser, modéliser puis réaliser ces sculptures (2 à 4jours par pièce)
Memory 1994 (2021)
J’avais d’abord trouvé ces pellicules expirées de 1994 et je m’étais innocemment dit que ça me ramènerait en enfance. L’appareil choisit n’était pas anodin non plus : Un macro spectra 5S d’époque utilise autre fois pour la médecine légale, la police scientifique, les archéologues etc. Chaque photo évoquait une petite montagne colorée, un détail flou, une mouche, une pétale, comme un fragment de mémoire vague, presque effacé, comme ma propre mémoire d’enfance. Finalement c’était bien ainsi. J’ai voulu donc laisser cette étude de mémoire ou elle était en la scellant dans d’innombrables couches de résines pour la conserver telle qu’elle était : incomplète, expirée, très colorée et pleine de possibilités de déductions. L’œuvre de 10kilos à été vendue en 2020.
Pour connaître la disponibilité des œuvres qui ne sont pas sur la boutique en ligne, pour les expositions ou autre questions, veuillez écrire un e-mail et mon agent ou moi même vous répondront dans les plus bref délais.
Lejoly Lucile 